L’histoire de l’alimentation à travers les âges

Au cours de l’évolution, de la préhistoire à hier, l’homme à toujours su adapter son alimentation à ses besoins.

Aujourd’hui « nos envies » ont pris le pas sur nos besoins.


Est-ce bien nous qui décidons ?

Au cours du XXe siècle, l’amélioration du niveau de vie dans les pays développés s’accompagne d’une augmentation de la consommation de viande et de produits laitiers, comportement plébiscité par les instances gouvernementales.

Par ailleurs, l’industrialisation de la production alimentaire continue (lobbies agro-alimentaire !), avec l’apparition des plats préparés et surgelés. De grandes quantités de sucres, de sels et de graisses saturés sont ajoutées à ces produits afin d’en renforcer le goût, la texture et des additifs alimentaires (exhausteurs de goût, conservateurs, colorants et nanoparticules) sont aussi de plus en plus employés.

Enfin, les chaînes de restauration rapide, qui proposent des menus peu ou pas équilibrés, se multiplient. N’apportant que des calories dites « vides », c’est-à-dire : ne comportant pas de véritable bénéfice à l’organisme si ce n’est de remplir l’estomac.

Ce sont les grands groupes et leur marketing qui rendent le changement difficile car elles jouent sur la publicité … En essayant d’associer leurs produits à des situations agréables ou familières, elles agissent sur la sécrétion des endorphines en nous projetant dans une situation de dépendance vis-à-vis de leurs produits.

L'endorphine est un opiacé naturel sécrété par le cerveau, dont la fonction est de soulager le stress et d’accroître le plaisir.

Vous pouvez reprendre le contrôle sur vos pulsions, changer vos habitudes et votre rapport à l’alimentation.

Le plus compliqué n’est pas de savoir quoi changer, c’est d’agir. Se défaire des habitudes, même mauvaises, est une épreuve et crée du stress.

Vous aviez votre confort, vos façons de faire, et il faudrait tout recommencer ? Votre cerveau n’est pas d’accord. Même avec toute la bonne volonté du monde, vous y opposerez inconsciemment une forme de résistance, notamment due aux endorphines.


LE SUCRE

Dans toutes les civilisations, le sucre et ces dérivatifs (gâteaux, confitures, chocolat, confiserie) font parties des accompagnements alimentaires conviviaux, avec une notion de plaisir gustatif, de détente, de bien-être. Les 3 ingrédients nécessaires à la production d’endorphines.

Il est reconnu que l'exercice physique quel qu’il soit (même du jardinage, du ménage) libère de l'endorphine, mais ce n'est pas le seul moyen de relâcher de l'endorphine :

  • Le rire est une solution immédiate pour augmenter et libérer rapidement de l'endorphine. Mais aussi les sourires, les discutions joyeuses et les relations amoureuses
  • Sentir de la vanille (ou de la lavande) stimule la libération d’endorphine (lotion, extrait, huile essentielle).
  • Manger certains aliments comme du ginseng, des piments, du chocolat bien noir (80%) et en période de stress. Faites-vous un bon petit plat contenant des aliments riche en glucides ou en protéines qui libèreront de l'endorphine
    • Vous pouvez profiter d'un plat riche en glucides, sans que cela n'altère une alimentation équilibrée. Essayez un bol de flocons d'avoine, mélangés à du lait de brebis et du miel ou encore une assiette de riz complet avec des haricots rouges ajoutez du piment dans votre assiette de pâtes.
    • Pour multiplier encore plus la libération de vos endorphines, essayez de cumuler les aliments qui la favoriseront. Essayez les pépites de chocolat dans votre bol de flocons d'avoine, ajoutez de la vanille dans vos compotes

Conséquences ?

Nos apports quotidiens en calories augmentent fortement en déséquilibrant les apports des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme (vitamines, oligo-éléments …), alors que notre activité physique quotidienne ne cesse de diminuer !

Ce déséquilibre alimentaire favorise le surpoids et l’explosion des maladies chroniques auto-immunes, des maladies du métabolisme ou les maladies cardiovasculaires.


Démarche naturopathique

Je vous propose d’aborder l’alimentation avec une approche Naturopathique et Psycho-Emotionnelle.

Uniquement parce que l'un ne va pas sans l'autre. En effet l'alimentation est l'élément essentiel pour que notre corps fonctionne correctement, cependant si nous avons des problèmes émotionnels, des troubles compulsifs, un manque de sommeil… nous ne pourrons pas mettre en place une alimentation correcte, équilibrée et bio-disponible !

En effet !

Comment arrêter de se ruer sur la nourriture au moindre stress ? 

Pourquoi ce besoin irrépressible de vider les placards le soir ? 

Pourquoi manger équilibré est-il si difficile ?

Pourquoi espère-t-on encore maigrir en avalant une pilule novatrice, encore ?

Pourquoi, vouloir tester encore et encore des régimes miracles qui marchent (ou pas) le temps de les faire mais nous redonnent 10 kilos en prime lorsqu’on les arrête !

Pourquoi est-on attiré par cette nourriture industrielle, trop riche, trop grasse, trop sucrée et salée ?

Pourquoi n’arrivons-nous pas simplement à adopter une alimentation équilibrée, une fois pour toutes ?

Manger équilibré, bouger… cela semble tellement simple. Qu’est ce qui nous perturbe donc autant ?

J’ai une bonne nouvelle pour vous !

Il excite des raisons à tout cela mais aussi et surtout des SOLUTIONS.

Nous savons tous qu’une pleine santé commence par une bonne hygiène de vie et c’est là que le naturopathe se transforme en hygiéniste-naturopathe. Cela inclus donc :
  • Une alimentation équilibrée et adaptée à chaque personne
  • Une activité physique régulière adaptée à chacun
  • Un sommeil suffisant et de qualité
  • Une saine gestion des émotions et du stress 

Mais avoir une alimentation équilibrée, c’est aussi :

  • Avoir une information diététique claire et complète.
  • Avoir conscience de l’impact de tel aliment ou tel autre sur chaque organisme mais surtout sur le nôtre.
  • Avoir la volonté de se prendre en charge et de corriger les mauvaises habitudes souvent prises dans l’enfance. Des habitudes souvent édictées par les grands lobbies agro-alimentaires.
  • Prendre conscience de notre état psychique (stress, angoisse, insomnie, peur, inhibition …) et vouloir travailler à l’améliorer.
  • Avoir la patience d’attendre que l’organisme (re)mette en place son processus d’auto-guérison, prendre conscience qu’il faut plusieurs consultations pour affiner et valider les différentes techniques à employer.

« Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies mais nos maladies sont là pour nous guérir » Carl gustav Jung 

De ce point de vue la maladie (mal-à-dire) serait un cheminement vers davantage de  conscience ; il faut donc trouver et s’occuper de la cause, les conséquences s’amélioreront d’elles-mêmes et pourront faire l’objet de conseils phytologiques.

L’hygiéniste-naturopathe donnera donc des conseils sur l’alimentation, la respiration, le sommeil et informera sur les thérapies non conventionnelles à mêmes de dénouer les blocages pour être au meilleur de sa santé.


Sur une piste : aller, je ne peux pas résister à vous en parler !

Mark Mattson, directeur du laboratoire de neurosciences à l'institut national du vieillissement de Bethesda (Etats-Unis) déclare : "Et si lutter contre le vieillissement et les maladies qui lui sont associées était aussi simple que de sauter le petit déjeuner ou le diner ?". 

Et voilà comment on parle du jeûne, le jeûne intermittent, les mono-diètes. En effet, des études récentes démontrent qu’il y a de nombreux bénéfices à faire de courtes périodes de restriction alimentaire. (La production de corps cétoniques démarre dès 8 à 10 heures de jeûne).

Les mécanismes en jeu ne sont pas uniquement liés à la perte de poids, mais mettent en route des mécanismes biologiques bien spécifiques, très bénéfiques pour la santé. A commencer par le phénomène d'hormèse (réaction de l'organisme face au stress).

On prive l'organisme en mettant le système digestif au repos, ce qui entraîne un stress physiologique et active les systèmes de défense, tels que la production d'antioxydants, qui ralentissent le vieillissement. Cela produit aussi une baisse de l'inflammation et active la production de « corps cétoniques », des molécules bénéfiques pour les cellules gourmandes en énergie (neurones et muscles...). 

Toujours de Mark Mattson : « Durant la plus grande partie de son histoire évolutive, notre espèce a été confrontée à d'importantes restrictions alimentaires. Notre organisme est donc plus adapté à ce mode de fonctionnement qu'à celui, très récent, consistant à manger trois repas par jour ».

Le jeûne serait même thérapeutique (Tiens, tiens !) plusieurs études en témoignent ainsi que ses effets anti-âges. 

N’expérimentez rien tout seul, il faut vous faire accompagner et surveiller par un professionnel de la nutrition et de la santé, surtout si vous êtes malades.

NB : Les conseils et techniques délivrés ne constituent pas une ordonnance médicale et ne peuvent en aucun cas remplacer la visite chez votre médecin ni se substituer au traitement médical prescrit. Ne jamais interrompre un traitement sans l’accord de votre médecin traitant ; lui seul est habilité à modifier son ordonnance.